mercredi 24 octobre 2007

une ider de Mouloud

Mouloud sait un arable ki a tjs des ider. La prof de mate el nous avé die ke sait les arables ki ont ainventer le zero, eh bin elle la prouver a Mouloud, il a tjs u zero avec el. Mais il ait pas bette, non, il as juste dé dificulter avec la logik.
Lotjour, cette idiaux, il a vus sur mon ordi un cite ou on vouaillait des mecque faire esplosé du Coca en jettan un Mentos dedan. Sa gicler tous partous, un vré geai d'o, unpressionan com tous.
Mouloud il a reflaichi avec Snick, y zon discutter olieu de licé lalouminiomme de la R12, ses con, je m'a ennerver avec ses fénéent de sarass.
L'ider de Mouloud, el été sinple com tous : si sa giclent come sa dan la bouteil, y spasse quoi si on fé bouffée un mentos à un mecque et qu'on lui donnent du coca aprè ?
Y zon discuter troie ou quatres heure, é y son parveunut a la conclution que le mecque y doigt esplosée ossi.
Mé y mon rien dis a moi, putin lé con, y zon chouasi a ki y voulé fer sa, come espérience. Sété le blaque, çui ki ven dé merde, alor y son barrer pour allée fer leurs teste.
Y zon était ché le turque pour chouravé dé mentos mé y en avé plu, déjat sa comance fors, come vou juger. Sé gogoal, y zon chouraver a la plasse dé bonbec à l'oeucalituss (ché pa coman sa s'écrie, cte merde), de bonbecs y son tou moux et y son de couleure vairte. Y avé pa de coca non plu, le turque il oublit tjs de comandé. Mouloud et Snick on chouraver un littre et demis d'IceTi, "fote de grise on menj dé merde", hein, sait conus.
Y zon aporter tous sa aux blaque, il as était tous surprie du cado. Dabor il a pa voullu, y sméfit, il ait pas con, il ait adapter à la savanne et au ruze des animeaux sovage. Mé Mouloud et Snick y son convinquan, y zon sortie leurs cutaire et y zy on foutut sous la george, "si tu axepte pa on t'ouvrent le coux et on chient dan ton gausié".
La il as pa u le choie, il a axepter les cado. Moi je suit ariver a se moman, putin il été tous gri d'un cou, le blaque. Y pijai pa se ki se passé, é en tranblan il a avaller lé bonbec moux. Il a die "chui pa mallade, poucoua vou me fète bouffée ses salopperies, sa a un gou de chiote et sa fait bisare o nivo de la lengue". Y zy on fé avallé tous le pacais de bonbec, ses con.
Il été plu gri, il été vers, caréman la couleure dé bonbec. Pis y zy on fé boir la bouteil d'IceTi, d'un coup, un littre et demis. Il a fé glouglouglougloux un lon moman, il a fayi ses touffé avec tous sa, é pis il a repposé la bouteil vident.
"tu te sans coman ? hein ?
- baloner, je me sans. Jé le vantre ki va esplosé..
- oh putin, fo reculée, sinon ont ora de sa tripaille tous partous sur nos nippe".
Y son parti en couran, moi je sui rester avec lui, j'avé pitier du pov tipe. Sait salo, se qui lui on fé las, honèteman, tu trouve pa ?
Dun cou, son vantre a fé un drolle de bruie, janre come une chaçe d'o, tu sé, garglouglouglob, un truque come sa. J'avoux, jé reculler ossi, je m'a dis "sil esplose, coman je vé espliqué dou jé de la tripaille sur mé nippe ?"
Mé y s'a rien passer. Non, il a rotter, un grox ros come un volquent qui grondent, putin cété profon come un coulouare du métraux, janre je peu maime pa fer le bruie ke sa a fè.
E pis il a redevenus tous normalle, aussi nouar cavan, il s'a esuillé lé laivre avec sa menche, il a dit "mon dieux s'été profons selle la", il a ossi péter un coux (manfou, je pe le dirent, lui il liras pa mon blog) é sa a senti come kan le chas de la consierje il avé creuver derière lé poubele é con la pa trouver avan sinq ou sis semaine.
Il a u l'euil un peut vittreu, fo dire, mé il a regarder tous partous otours de lui, é il a die : "aprè tous y son jantis té copin, tiend, un cado pour eu" é il ma filler deux montre de mark Justin Bridou, pour Mouloud é Snick.
Je lé est garder pour moi, fo pa abuzé merde, sait moi quétait rester des foix kil esplose le povre.
Pis je suis était lé retrouvée, Mouloud é Snick, y z'été curieus come tous, avec dé kestion débille janre "il a esploser louin ? la tripaille el a monter juske quelle éttage ?", j'est finit par leurs dirent kil a pa esploser du tous, kil a seuleman rotter comme un draguond o fons d'une cavernes, y zon était trè surprie.
Finaleman on ait ariver a la conclution ke sa marchent pa pareille cavec le coca, é pis aussi ke se blaque, il a bouffer telman de salopperie ke son vantre doigt avoire un blaindage come un chardasso.
Mé bond, je souhètte ke y est pas dé ider come sa chak semaines, Mouloud, paske j'avoux, de nouvo, kan le blaque il a rotter, bin j'est fè dan mon bainouz de nouvo, et sa a chlainguer come la mors. Jé dus netoyé dan le locale dé poubele, avec un battont, le fon de mon calbutt. La onte que javé, moi !

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